HERBES DE SORCIERES

Notre Apothicaire de Sorcières recense les vertus médicinales et magiques de multiples plantes utilisées dans les pratiques de sorcellerie : l’abricot pour les philtres d’amour, le laurier pour les amulettes de chance, le bois de bouleau pour les berceaux de nourrissons, entre autre. Une explication et des conseils sont donnés pour la récolte, la préparation et l’utilisation rituelle de ces végétaux.

Connaître les vertus médicinales des plantes, c’était, de tout temps et chez tous les peuples, disposer d’un pouvoir inaccessible au commun des mortels.

L’imaginaire collectif a eu tôt fait d’assimiler à un sorcier ou une sorcière celui ou celle qui possédait ce savoir ancestral et était capable de préparer des tisanes et autres préparations préventives, curatives ou purifiantes. Et comme ce savoir “médical” empirique semblait bien mystérieux, à une époque où la science n’avait pas encore apporté son éclairage, on l’associait volontiers à des croyances, légendes ou phénomènes surnaturels : alchimie, diable, fantômes, esprits, fées, monstres, totems…

Plantes protectrices, purificatrices, aphrodisiaques, de l’au-delà ou de guérison ; depuis la nuit des temps, les sorcières pratiquent une herboristerie savante et mystérieuse… Leur magie verte, blanche ou noire est étroitement liée à la nature et au rythme des saisons.

Bienvenu dans notre jardin de mystères, de sagesse et de raison !

UTILISATION

Les vertus accordées aux plantes n’étaient donc pas que médicinales : aphrodisiaques, divinatoires, purificatrices, défensives, apaisantes, porte-chance, punitives, ou encore favorables à la réussite, à la fortune, l’amour, l’affection, la fécondité, le relationnel… la superstition attribuait aux plantes d’innombrables propriétés, susceptibles d’avoir un effet dans des domaines aussi étendus que variés.

On se méfiait donc de ceux qui connaissaient les plantes et savaient les utiliser, perçus comme capables du meilleur comme du pire. Souvent du pire : sorciers et sorcières ont souvent tenu le mauvais rôle dans les contes et les légendes d’antan, mais de nos jours, le sorcier est moins diabolisé.

Ce ne sont pas uniquement les plantes les plus rares, les plus mystérieuses ou les plus connotées “potion magique” qui sont utilisées par les sorciers : des aromatiques ou des plantes potagères comme le persil, le romarin, le laurier, l’oignon, la livèche ou l’ail figurent en bonne place dans la liste des plantes magiques, de même que des plantes sauvages à priori sans prétention : bardane, chiendent, ajonc, aubépine, achillée, buis, pissenlit, trèfle, ail des ours, millepertuis, armoise, gui, bruyère, noisetier…

Ceci étant, la magie noire a souvent recours à des plantes beaucoup moins anodines (toxiques ou hallucinogènes), comme le datura, l’aconit napel, la mandragore, l’hellébore, la morelle noire, la jusquiame, le ricin ou encore le pavot somnifère.

Chacune de ces plantes dites “magiques” est symboliquement rattachée à un élément : feu, air, eau, terre, et à une planète (ce qui illustre le lien qui existe entre sorcellerie et astrologie).

HERBES DE SORCIERES PM

HERBES DE SORCIERES GM